all we get is life

Thélème consacre son prochain album à la musique de John Dowland (1563-1626) mise en miroir avec celle de John Cage (1912-1992). all we get is life tisse des liens entre deux oeuvres que quatre siècles séparent, mais aussi entre esthétique classique et pop, œuvres musicales et visuelles.

Au-delà de l'album, Thélème souhaite développer un univers complet mêlant musique, photographies, films et performances avec un langage propre et singulier.

La photographie destinée à la couverture de l’album est le fruit d'une collaboration entre Jean-Christophe Groffe (directeur de Thélème), le photographe Benjamin Hénon et la styliste Valentine Mazel.

Inspirée des Song Books de John Cage, elle représente trois personnages masqués qui s'emparent de divers objets (machine à écrire, dominos, pomme, chaussures). Le compositeur explique, dans un avant propos détaillé, avoir groupé les Songs formant cette collection en deux catégories principales: « song » et « theatre ». Les oeuvres du second groupe sont constituées d’indications de performance que Thélème a mis en image.

Solo for voice 23

On a playing area (e.g. table, chessboard) equipped with contact microphones (four channels, preferably, speakers around the audience, highest volume without feedback)

Play a game with another person (e.g. chess, dominoes) or others (e.g. scrabble, bridge).

Le Second Booke of Songs or Ayres du luthiste anglais John Dowland a été publié en 1600. Le compositeur de 37 ans maîtrise alors pleinement son art et les premières pièces de ce recueil sont parmi les oeuvres les plus jouées de la Renaissance aujourd’hui encore. Si le nom de John Dowland n’est pas universellement connu, sa musique parle pourtant à tous. Flow my tears met en musique un affect, la tristesse, et sa représentation, les larmes. C’est sans doute en cela que l'oeuvre de John Dowland est universelle et intemporelle.

En plus des images des interprètes de l’album (Ivo Haun, Ziv Braha et Jean-Christophe Groffe), deux personnalités prêtent leur visage à un clip. Une femme et un homme d’origines et de générations différentes qui, chacun à leur manière, offrent une résonance particulière à la musique et au texte de John Dowland.

Sarina Panahideh, danseuse et chorégraphe kurde iranienne résidant à Berlin, est très engagée dans le mouvement « femme, vie, liberté ».

Sting, musicien dont la carrière dépasse les frontières des genres musicaux, s’est passionné pour des répertoires variés, notamment pour l’oeuvre de John Dowland auquel il a consacré en 2006 un album, Songs from the Labyrinth.

Flow my tears fall from your springs… est un hymne onirique et universel à la vulnérabilité et la poésie.

Concept, Le jardin des solutions ©Benjamin Hénon & Jean-Christophe Groffe

Set design ©Valentine Mazel

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